Collectif Liberté, Egalité, Justice (CLEJ)

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Tag - discriminations

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Rassemblements le 9 mars pour dire Non à la loi Besson et à la xénophobie

Communiqué commun, 3 mars 2011. — Les organisations soussignées qui, réunies dans le Collectif « Non à la xénophobie et à la politique du pilori », ont mobilisé le 4 septembre 2010 plus de cent cinquante mille citoyennes et citoyens, appellent à des rassemblements dans toute la France mercredi 9 mars (à Paris, à 18h30, place Edouard-Herriot, à côté de l’Assemblée nationale) contre la « loi Besson », qui traduit en actes l’orientation xénophobe du « discours de Grenoble ».

Le nouveau cas de déchéance de nationalité discriminant les Français d’origine étrangère, le déni de droit d’asile par la création de « zones d’attente fictive », l’allongement de la durée de rétention et les entraves au contrôle du juge, la mesure de bannissement sous la forme d’une « interdiction de retour », la chasse aux Roms et aux étrangers malades, la mise en place d’un internement administratif de très longue durée de « présumés terroristes » aggravent la politique de la peur et du rejet, qui fait des étrangers des boucs émissaires alors qu’ils vivent ici, travaillent ici et partagent notre vie de tous les jours.

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Manifs contre la LOPPSI-2 le 15 janvier

Si tu ne t’occupes pas de la LOPPSI 2, elle s’occupera de toi! 

MANIF PARIS: 14h30 métro ODEON - le flyer (.pdf) - site fédérateur: http://antiloppsi2.net/ - Lire ici la liste de tous les rassemblements anti-LOPPSI en France

Appel interassociatif, 11 janvier 2011. — Le projet de « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure » (dite « LOPPSI 2 ») s’inscrit dans un contexte d’inégalités et de régressions sociales majeures. Fourre-tout législatif, sécuritaire et illisible, ce texte annonce un nouveau modèle de société. Populations pauvres et précarisées, jeunes, militants ou internautes sont spécialement visés, mais toute la population est concernée car ce projet marque un recul général des libertés individuelles.

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L'avenir radieux de la "flichiatrie"

Texte diffusé par l'Union syndicale de la psychiatrie. — L’Etat français néolibéral, après une campagne médiatique sécuritaire commandée avec acharnement par celui qui l’incarne, compte réformer la loi de 1990 sur les soins sans consentement. 

Contrairement à l’analyse qui en est faite par de nombreux confrères psychiatres, le danger principal de ce projet de loi ne réside pas dans la multiplication des hospitalisations à la demande de l’autorité publique, qui signerait le retour du grand renfermement asilaire. L’internement coûte cher, et le personnel soignant comme les places manquent : que la surpopulation devienne la règle à l’hôpital comme c’est le cas en prison, est une hypothèse improbable - on n’a pas encore trouvé par quel mécanisme schizophrénique faire rentrer deux patients dans une seule chambre d’isolement… 

Non, la conséquence la plus redoutable de cette loi (si elle est adoptée) va être la généralisation des soins sans consentement en ambulatoire [1], et la société de contrôle panoptique qu’elle annonce et va entraîner irrémédiablement dans son sillage… Ce que cette loi présage, ce n’est en effet ni plus ni moins que le grand renfermement…  à domicile ! 

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Parents d’enfants délinquants: où s’arrêtera la démagogie sécuritaire de Sarkozy ?

Paris, 2 juillet 2010 — Sans doute soucieux de faire passer au second plan les débats sur son entreprise de destruction de la retraite par répartition ou de masquer l’effondrement de sa cote de popularité, Nicolas Sarkozy vient de franchir un nouveau pas dans l’escalade sécuritaire, considérant sans doute que sa réélection en 2012 se jouerait en chassant sur les terres de l’extrême-droite. 

Les écologistes avaient déjà souligné à quel point la loi supprimant les allocations familiales pour sanctionner l’absentéisme scolaire était anti-éducative et injuste. Mais l’UMP récidive : cette fois, l’idée est de sanctionner pénalement les parents déjà accablés par les délits que commettraient leurs enfants. Encore une fois, il ne s’agit que d’une mesure d’affichage démagogique à l’intention de ceux qui veulent croire que le mythe de la « démission parentale » pourrait tout expliquer. De nombreux dispositifs juridiques incluant des sanctions existent déjà pour rappeler aux parents leurs responsabilités vis-à-vis des actes de leurs enfants mineurs. Il faut bien mal connaître la situation des populations en détresse pour prétendre comme le fait la droite que les familles ne seraient pas affectées par la présence d’un mineur délinquant en leur sein. [...]
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