Collectif Liberté, Egalité, Justice (CLEJ)

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Citoyenneté, liberté, psychiatrie : déclaration d'entrée en résistance

La loi du 5 juillet 2011 relative « aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge » et ses décrets d’application entrent en vigueur. Le mouvement fort de lutte contre cette loi peut et doit se poursuivre après sa promulgation.

Cette loi, dans la même veine que celles sur les étrangers, l’immigration, la récidive, la rétention de sûreté, la justice des mineurs, la sécurité intérieure, etc., participe des atteintes considérables portées aux libertés et aux droits sociaux. Elle organise la surveillance sociale des vulnérables et précaires stigmatisés en « classes dangereuses ». A l’exemple du fichage généralisé de tout fauteur de trouble et mauvais élève potentiel, elle ouvre même un « casier psychiatrique » des « malades mentaux », sans véritable « droit à l’oubli ».

Lire la suite...

Psychiatrie : massivement pour un retrait du projet de loi

Appel collectif (*) à rassemblement devant le Sénat le 10 mai 2011 de 16h à 19h

Le 10 mai prochain sera discuté au Sénat le projet de loi "relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet d'une prise en charge psychiatrique et aux modalités de prise en charge".

Après une mobilisation importante lors de son passage à lʼAssemblée Nationale, insatisfaits et indignés par ses principes fondateurs, nous confirmerons notre véto citoyen pour imposer son retrait.

Lire la suite...

Le projet de loi sur les soins psychiatriques examiné en urgence le 15 mars

Collectif "Mais c'est un homme", 8/03/2011. — L'assemblée nationale va examiner en procédure accélérée, du 15 au 17 mars le projet de loi relatif aux soins psychiatriques. Une mobilisation large s'organise pour le 15 mars : grève et manifestations, notamment devant l'Assemblée nationale. Il y a à informer, convaincre et agir pour parvenir au retrait de ce projet de loi et l'ouverture d'un chantier pour une loi alternative globale d’orientation de la politique de Psychiatrie et Santé Mentale. 

La mobilisation de terrain est essentielle : en direction des soignants en diffusant la lettre ouverte aux soignants (.pdf à télécharger ici); en direction des élus, du public et des usagers en diffusant la lettre ouverte "Mais c'est un Homme" (.doc à télécharger ici). Notre collectif proposera d'autres actions avant le débat qui suivra au sénat.

Lire la suite...

Non au fichage social en psychiatrie!

Communiqué de l'Union syndicale de la psychiatrie, 30/01/2011. — Après analyse du « guide méthodologique de production du Recueil d’informations médicalisées en psychiatrie (RIMP) » (fichier .pdf), publié par l’Agence technique de l’information hospitalière en annexe de l’arrêté du 20 décembre 2010, l’Union Syndicale de la Psychiatrie a décidé de saisir la Commission nationale de l’informatique et des libertés, et si besoin le Conseil d’Etat. 

Lire la suite...

L'avenir radieux de la "flichiatrie"

Texte diffusé par l'Union syndicale de la psychiatrie. — L’Etat français néolibéral, après une campagne médiatique sécuritaire commandée avec acharnement par celui qui l’incarne, compte réformer la loi de 1990 sur les soins sans consentement. 

Contrairement à l’analyse qui en est faite par de nombreux confrères psychiatres, le danger principal de ce projet de loi ne réside pas dans la multiplication des hospitalisations à la demande de l’autorité publique, qui signerait le retour du grand renfermement asilaire. L’internement coûte cher, et le personnel soignant comme les places manquent : que la surpopulation devienne la règle à l’hôpital comme c’est le cas en prison, est une hypothèse improbable - on n’a pas encore trouvé par quel mécanisme schizophrénique faire rentrer deux patients dans une seule chambre d’isolement… 

Non, la conséquence la plus redoutable de cette loi (si elle est adoptée) va être la généralisation des soins sans consentement en ambulatoire [1], et la société de contrôle panoptique qu’elle annonce et va entraîner irrémédiablement dans son sillage… Ce que cette loi présage, ce n’est en effet ni plus ni moins que le grand renfermement…  à domicile ! 

Lire la suite...

Plaidoyer pour le respect des valeurs fondamentales et l’éthique des soins en psychiatrIe

(Tribune de Claude Louzon). Depuis près de dix ans, la droite au pouvoir déploie une politique de la peur et multiplie les lois liberticides qui égrènent invariablement « dangerosité », « classes dangereuses », « mesures de sûreté ». Se bâtit ainsi une société de surveillance et une justice d’élimination. Le discours de Grenoble n’en est qu’une confirmation supplémentaire. Hier les immigrés et les jeunes, aujourd'hui les Roms et les gens du voyage, demain les « malades mentaux ». Revenons sur cette dernière « catégorie » de « population à risque » déjà ciblée par Nicolas Sarkozy en 2005. Ciblons donc à notre tour le Projet de loi déposé à l’Assemblée Nationale le 5 mai dernier et contre lequel «Mais c’est un homme… L’appel contre les soins sécuritaires» engage une large opposition radicale et invite à une solution alternative. (...) 

-> Lire la suite (fichier PDF)
-> Un débat (Parlementaires, usagers, professionnels, citoyens) s'organise le 9 novembre de 17 à 21h à la mairie du 2ème arrondissement de Paris, à l'initiative du collectif "Mais c'est un homme".

Les bébés : ni sardines au printemps, ni sacs à puces à l’automne

La presse s’est fait l’écho du projet qui émanerait d’une crèche privée à Paris consistant à « équiper » les enfants accueillis d’une puce électronique pour suivre leurs déplacements dans les locaux, au prétexte de prévenir une hypothétique sortie intempestive d’un enfant de l’établissement. 

Les professionnels de la petite enfance et les familles réprouvent ce projet. Ce serait enfermer les enfants dans une cage virtuelle. Cela ferait peser sur leurs petites épaules un climat de d’inquiétude inutile face à un danger fantasmé, et redoutable par l’anxiété qui serait attachée à leurs moindres mouvements. 

Lire la suite...

7 septembre : appel à la grève contre l’injustice et la brutalité de la réforme des retraites

Sept organisations syndicales – CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA – ont appelé à une journée de mobilisation nationale mardi 7 septembre 2010 contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Le Syndicat de la magistrature s’associe à ce mouvement intersyndical de lutte contre une réforme socialement injuste, qui fait supporter l’essentiel des efforts par l’ensemble des salariés, aucune contribution significative des hauts revenus et des revenus du capital n’étant envisagée.

Cette réforme aboutirait à l’un des régimes de retraites les plus défavorables aux salariés en Europe, puisqu’elle touche à la fois à l’âge de départ à la retraite, porté à 62 ans, à l’âge de la retraite à taux plein, repoussé à 67 ans et à l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 annuités. Le projet de loi examiné au Parlement à partir du 7 septembre ne répondra en rien aux problèmes d’emploi des seniors et aggravera encore les difficultés des jeunes pour accéder au marché du travail. Il pénalisera tous les salariés qui ont eu des carrières chaotiques, particulièrement les femmes (82% des travailleurs à temps partiel aujourd’hui), en les obligeant à travailler beaucoup plus longtemps pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

Lire la suite...

Psychiatrie : un projet de loi inacceptable

Des partis politiques, des organisations syndicales, des associations d’usagers, des organisations de défense des droits de l’homme (*) déclarent leur opposition au « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge ».

Ces organisations veulent en faire un enjeu démocratique fort contre la politique sécuritaire en cours. Elles préparent des initiatives pour que s’engage un débat public citoyen sur ce sujet.

- Lire l'intégralité du document sur le site de l'USP
- (*) Premiers signataires : Advocacy France, CAUPsy, Collectif Non à la Politique de la Peur, Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE), Groupe Information Asiles (GIA), Ligue des Droits de lʼHomme, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti communiste Français, Parti de Gauche, Solidaires, SUD santé sociaux, Syndicat de la Médecine Générale, Union Syndicale de la Psychiatrie, Les Verts.