Collectif Liberté, Egalité, Justice (CLEJ)

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Rassemblements le 9 mars pour dire Non à la loi Besson et à la xénophobie

Communiqué commun, 3 mars 2011. — Les organisations soussignées qui, réunies dans le Collectif « Non à la xénophobie et à la politique du pilori », ont mobilisé le 4 septembre 2010 plus de cent cinquante mille citoyennes et citoyens, appellent à des rassemblements dans toute la France mercredi 9 mars (à Paris, à 18h30, place Edouard-Herriot, à côté de l’Assemblée nationale) contre la « loi Besson », qui traduit en actes l’orientation xénophobe du « discours de Grenoble ».

Le nouveau cas de déchéance de nationalité discriminant les Français d’origine étrangère, le déni de droit d’asile par la création de « zones d’attente fictive », l’allongement de la durée de rétention et les entraves au contrôle du juge, la mesure de bannissement sous la forme d’une « interdiction de retour », la chasse aux Roms et aux étrangers malades, la mise en place d’un internement administratif de très longue durée de « présumés terroristes » aggravent la politique de la peur et du rejet, qui fait des étrangers des boucs émissaires alors qu’ils vivent ici, travaillent ici et partagent notre vie de tous les jours.

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Lettre ouverte de la LDH au maire de Loudéac

Paris, le 29 juin 2010. — La Ligue des droits de l'homme a publié un lettre publique en soutien à la section LDH de Loudéac (Côtes d'Armor). Celle-ci est en conflit avec M. Huet, maire de Loudéac, qui s’est opposé à un mariage entre étrangers et a tenu des propos publics à caractères racistes qui ont suivi la célébration de ce mariage ordonnée par le TGI de Saint-Brieuc.
 
C’est en effet tout naturellement, et en suivant les statuts de l’association, que notre section de Loudéac a apporté son soutien il y a un an à un couple habitant dans votre commune face aux obstacles illégaux qui étaient dressés à son droit constitutionnellement reconnu de s’unir par les liens du mariage. Le procureur de la République et le tribunal de grande instance de Saint- Brieuc n’ont d’ailleurs pu que constater l’illégalité de votre action et ce dernier vous condamner à célébrer ce mariage sous astreinte.