Collectif Liberté, Egalité, Justice (CLEJ) - Tag - jeunesseRassemblement de syndicats et d'organisations contre les dérives sécuritaires2024-03-28T04:46:36+01:00clejurn:md5:c15c70592879eeb2bbf460a7c6849bc5DotclearSignez l'Appel contre la mort annoncée de la juridiction des mineursurn:md5:35f9bc742c8d394c6b5f89f605452ef92011-06-23T11:59:00+02:00adminJustice des mineursjeunessemineursréformessécuritaire<p><strong><em>Parmi les 85 premiers signataires : Claire BRISSET, Pierre JOXE, Henry NALLET, Jacques HINTZY, Serge PORTELLI, Dominique VERSINI, Roland GORI, Henri LECLERC, Claude LOUZOUN, Jean Pierre ROSENCZWEIG, Catherine DOLTO...</em></strong></p>
<h3><strong><a href="http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/presentation.php?id=332">SIGNEZ LA PETITION ICI</a> - Appel à rassemblement le 23 juin place Herriot à 18h<br /></strong></h3>
<p><strong><em>Appel intersyndical et interprofessionnel, 22 juin 2011.</em></strong> — Dans l’indifférence générale, le gouvernement s’apprête à faire voter en procédure accélérée la disparition de la spécialisation de la justice des mineurs par la création d’un tribunal correctionnel pour mineurs et par la mise à l’écart du juge des enfants du suivi des mineurs auteurs d’infractions.</p>
<p>Malgré les protestations unanimes des professionnels qui avaient abouti en 2008 à l’abandon du projet de code pénal des mineurs, malgré la censure le 10 mars 2011 par le Conseil Constitutionnel de la quasi totalité des dispositions de la LOPPSI 2 (Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure) concernant le droit pénal des mineurs, au mépris des principes constitutionnels et des engagements internationaux ratifiés par la France, tels que la Convention internationale des droits de l’enfant et les Règles minimales de Beijing, le gouvernement s’obstine à vouloir aligner le régime pénal des mineurs sur celui des majeurs.</p> <p>L’objectif avoué de la réforme est de renforcer la répression de la délinquance des mineurs en entretenant l’illusion que la crainte d’une sanction plus forte suffirait, de façon magique, à dissuader des adolescents déstructurés d’un passage à l’acte.</p>
<p>Au contraire ces nouvelles dispositions vont affaiblir les moyens d’action éprouvés et efficaces de notre justice des mineurs.</p>
<p>Le reproche de lenteur régulièrement fait à la justice des mineurs découle de la confusion entretenue entre la nécessité de la réponse rapide à donner à un adolescent en dérive et celle d’un jugement à bref délai. La véritable urgence est celle de la mise en œuvre de solutions éducatives afin de prévenir la répétition d’actes délinquants.</p>
<p>L’intervention d’un juge des enfants prenant en compte les situations individuelles, (« mon juge », disent les jeunes) et la réévaluation régulière des mesures éducatives en cours sont autrement plus pertinentes que l’empilement de peines sur un casier judiciaire dans des audiences surchargées tenues par un juge des enfants de permanence, sur la base de renseignements rassemblés à la hâte par un éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse. </p>
<p>La justice des mineurs doit rester une justice de la continuité, menée par des professionnels-repères (juge des enfants, éducateur, avocat…) pour le mineur et prenant en compte son évolution et non une réponse ponctuelle au passage à l’acte. </p>
<p>Les tribunaux pour enfants doivent disposer des moyens et des structures pour pouvoir apporter une réponse rapide et individualisée. Ainsi, les services éducatifs (Protection Judiciaire de la Jeunesse, associations habilitées) doivent pouvoir proposer des prises en charge éducatives de nature différente (placement, milieu ouvert, insertion…).</p>
<p>A l’opposé de cette démarche, le projet fait quasiment disparaître le tribunal pour enfants où siègent au côté du juge des enfants deux assesseurs recrutés pour leur intérêt pour les questions de l’enfance ; les voici congédiés au profit du tribunal correctionnel, augmenté dans certaines affaires d ‘assesseurs citoyens tirés au sort et où le juge des enfants servira d’alibi.</p>
<p>Etrange manière de faire participer la société au jugement de ses enfants, que de démanteler ainsi une justice de qualité où l’on s’efforce de donner la parole à tous, mineur, famille, victime, éducateur, procureur et défense et d’allier pédagogie et sanction. </p>
<p>Toujours plus rapide, toujours plus répressif : à l’instar des comparutions immédiates pour les majeurs, le procureur pourra renvoyer les mineurs en jugement dans le cadre de dispositions pratiquement identiques à celles qui viennent d’être censurées par le Conseil Constitutionnel, les conditions de peines encourues et d’âge étant tellement extensives qu’elles s’appliqueront à tous. </p>
<p>L’accélération effrénée des délais de traitement de procédure, l’injonction faite de trouver un « remède miracle » met les professionnels « au pied du mur » et conduit les mineurs « entre les murs » sans perspective de développement des lieux de placement alternatifs. </p>
<p>Pourtant la multiplication des incidents ces dernières semaines dans les établissements pénitentiaires pour mineurs et l’augmentation de l’incarcération des mineurs démontrent l’impasse à laquelle conduit un traitement purement répressif de la délinquance juvénile et la priorité budgétaire absolue donnée depuis 2002 aux centres éducatifs fermés et aux établissements pénitentiaires pour mineurs.</p>
<p>On nous ressasse que « les jeunes d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier » sans oser expliciter s’il s’agit de la taille physique qui accélère la maturité ou des origines sociales de certains jeunes. Mais les partisans de cette « majorité pénale » des jeunes de 16 ans ne proposent pas pour autant de leur attribuer les droits civils correspondants : droit de vote, permis de conduire.</p>
<p>Le projet en voie d’être adopté démontre surtout que « les adultes d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier » et n’ont plus le courage de construire un projet pour la jeunesse la plus fragile alors qu’il n’existe aucune politique de la jeunesse globale, cohérente et positive.</p>
<p>Refusons le jugement de nos enfants par le tribunal des adultes.</p>
<p><em><strong>PREMIERS SIGNATAIRES</strong></em></p>
<em><strong><ol style="list-style-type: decimal">
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Claire BRISSET, ancienne Défenseure des Enfants</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Dominique ATTIAS, avocate au barreau de Paris membre de l’antenne des mineurs</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Pierre JOXE, avocat au barreau de Paris membre de l’antenne des mineurs</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Henry NALLET, Garde des Sceaux de 1990 à 1992</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Yves DOUCHIN, Directeur Régional honoraire de la PJJ</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Jacques HINTZY, président d’UNICEF France</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Serge PORTELLI vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Dominique VERSINI ancienne Défenseur des Enfants, ancienne secrétaire d’état chargée de la lutte contre l’exclusion et la précarité 2002-2004</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Maryse VAILLANT psychologue clinicienne</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Roland GORI, professeur émérite, psychanalyste, initiateur de l’Appel des Appels</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Jean Jacques YVOREL, historien</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Henri LECLERC président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Michel CHAUVIERE, directeur de recherche au CNRS</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Michèle BECQUEMIN, sociologue, Université de Paris Est-Créteil</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Alain BRUEL, ancien juge des enfants</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Christophe DAADOUCHE, formateur</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Hélène FRANCO, magistrate</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Jean Luc RONGE, vice-président de DEI Europe (Défense des Enfants International)</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Corinne LEPAGE, avocate, ancienne ministre</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Claude LOUZOUN, Collectif Non à la Politique de la Peur, Union Syndicale de la Psychiatrie</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Catherine SULTAN présidente de l’Association Française des Magistrats de la Jeunesse</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Michelle PERROT, professeur émérite d’université, historienne</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Laurent MUCCHIELLI, sociologue, chercheur au CNRS</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Jacques BOURQUIN, éducateur, historien</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Odile BARRAL, magistrate, ancienne Juge des Enfants, Secrétaire Nationale du Syndicat de la Magistrature</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Maria INES éducatrice, secrétaire nationale du SNPES-PJJ-FSU</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Pascale TAELMAN, avocate, présidente du Syndicat des Avocats de France</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Alain DRU, éducateur, secrétaire national de la CGT-PJJ</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Patrice CHOLLIER, éducateur, secrétaire fédéral CFDT-PJJ</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Jean Pierre ROSENCZWEIG, juge des enfants, président de DEI France</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Françoise L. MEYER psychanalyste, clinicienne de l’inter secteur enfants adolescents de Saint Denis (93)</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Jacques BORGY, psychologue, secrétaire général du Syndicat National des Psychologues</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Marie CATHELINEAU, psychologue, Fonction Publique Hospitalière, secrétaire générale adjointe du Syndicat National des Psychologues</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Jean Michel BALLESTER, psychologue du travail</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Philippe CHIMY, psychologue du travail</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Françoise CARON, psychologue, universitaire retraité</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Martine RAVINEAU, psychologue PJJ, responsable commission justice du Syndicat National des Psychologues</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Laurent HERVE, éducateur, secrétaire général UNSA-SPJJ</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Marie Rose MORO, pédopsychiatre, professeur université Paris Descartes</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Marie-Laure JOLIVEAU TEZCAN, juriste, La Voix de l’Enfant</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Martine BROUSSE, La Voix de l’Enfant</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Vincent BERTHAT avocat, président de la Confédération Nationale des Avocats</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Paul MACHTO, psychiatre, psychanalyste secteur de Montfermeil (93), Collectif des 39</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Patrick CHEMLA, psychiatre et psychanalyste, centre Antonin Artaud Reims, Collectif des 39</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Catherine DOLTO, médecin pédopsychiatre</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Marie-Aimée PEYRON, avocate, vice présidente du conseil national des barreaux</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Vincent BERTHAT, président Confédération Nationale des Avocats</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Marie-Laure JOLIVEAU-TEZCAN, juriste, la Voix de l’Enfant</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Antoine MACHTO, psychologue clinicien, fondation Vallée</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Bruno TOURNAIRE BACCHINI, psychiatre</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Simone MOLINA, psychanalyste, membre d e l’appel des 39*</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Bernard DURAND, pédopsychiatre, expert honoraire près les tribunaux</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Dominique DAMOUR, psychologue clinicienne</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Pierre SADOUL, psychiatre</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Patrice CHORBIT, psychiatre, psychanalyste, trésorier SNPP</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Sylvie PRIEUR, psychologue clinicienne, CH Uzès (30)</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Emile LUMBROSO, psychologue à Reims, président d’Euro-Psy</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Philippe BICHON, psychiatre clinique de La Borde, membre du collectif des 39</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Françoise LABES, psychiatre, psychanalyste, Paris</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Marie-Blanche REGNIER, magistrat, secrétaire nationale du SM</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Stefan CHEDRI, psychanalyste, université Paris IV, membre de l’Appel des Appels</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Julie CAUPENNE, professeur de lettres, membre de l’Appel des Appels</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Armelle LEVEQUE, journaliste</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Geneva">Sacha BESUCHET, vice président du Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées (GENEPI)</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Dominique DAMOUR, psychologue clinicienne</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Pierre SADOUL, psychiatre des hôpitaux, ex-chef de secteur</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Verdana">Mathieu BELLAHSEN, psychiatre, membre des 39 contre la Nuit sécuritaire</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Verdana">Françoise NIELSEN, psychanalyste, Paris </li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Verdana">Michaël GUYADER, psychiatre, psychanalyste, chef de service</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana"><span style="font: 11.0px Verdana">Elie WINTER, </span>Psychiatre, Secrétaire Général de l’AFPEP-SNPP</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Roger FERRERI, chef de pôle de psychiatrie infanto-juvénile de l’hôpital Sud Francilien, membre des 39 contre la Nuit Sécuritaire</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Patrice CHORBIT, psychiatre, psychanalyste, trésorier SNPP</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Bénédicte MAURIN, éducatrice spécialisée, <span style="font: 11.0px Verdana">hôpital de jour Pierre Chevaldonné, Orléans</span></li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Philippe BICHON, psychiatre clinique de La Borde, Collectif des 39</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Sylvie PRIEUR, psychologue clinicienne</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Emile LUMBROSO, psychologue à Reims, président d’Euro-Psy</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Armelle LEVEQUE, citoyenne, chroniqueuse à Radio Citron, Paris</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Françoise LABES, psychiatre, psychanalyste, Paris</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Anne Tuffelli, psychiatre, Paris</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Verdana">Sarah RAYR-SALOMONOWICZ, psychologue clinicienne, psychanalyste, Paris </li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Olivier BOITARD, psychiatre des hôpitaux, CHI de Clermont de l'Oise</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Serge KLOPP, cadre infirmier en pédopsychiatrie</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Patricia JANODY, psychanalyste, psychiatre à l’EPS d’Antony, Collectif des 39</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Loriane Brunessaux, psychiatre du pôle de psychiatrie infanto-juvénile de l'hôpital Sud Francilien, membre des 39 contre la nuit sécuritaire</li>
<li style="margin: 0.0px 0.0px 6.0px 0.0px; text-align: justify; font: 12.0px Verdana">Danièle EPSTEIN, psychanalyste, ex psychologue à la PJJ</li>
</ol>
</strong></em>http://clej.blog.free.fr/index.php?post/appel-mort-juridiction-mineurs#comment-formhttp://clej.blog.free.fr/index.php?feed/atom/comments/248245Dépistage des bébés agités pour prévenir la délinquance: c’est encore et toujours non!urn:md5:767f8c95d41a7248967a3d34feba90522010-11-08T12:10:00+01:00adminJustice des mineursenfancejeunessesécuritaire<strong><em><img src="http://clej.blog.free.fr/public/images/.Collectifpasde0deconduite_t.jpg" alt="" style="float: left; margin-top: 0; margin-right: 1em; margin-bottom: 1em; margin-left: 0; " />Communiqué de presse du 4/11/2010.</em></strong> — Le collectif <em><a href="http://www.pasde0deconduite.org/">Pasde0deconduite</a></em> apprend que, dans le cadre d’un rapport sur la prévention de la délinquance juvénile remis au président de la République, M. Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la justice, préconise à nouveau un "repérage précoce" des troubles du comportement chez l’enfant, indiquant que cette "vulnérabilité pourrait être repérée chez les petits entre 2 et 3 ans", en faisant référence à un projet d’avis du Conseil économique et social de février 2010 favorable à "un dépistage plus précoce des troubles mentaux des enfants et adolescents".<br /> Dans le cadre de la politique sécuritaire remise en selle l’été dernier par le président de la République, la préconisation du dépistage des enfants turbulents dès la crèche, au prétexte de prévenir la délinquance, revient sur le devant de la scène. Ceci alors même que les liens entre des difficultés de comportement des jeunes enfants et une évolution vers la délinquance ont été invalidés par les sociétés savantes concernées et les professionnels et les citoyens impliqués dans le champ de l’enfance. Le Comité consultatif national d’éthique a dénoncé catégoriquement un tel amalgame dans <a href="http://www.pasde0deconduite.org/IMG/pdf/avis095_ccne.pdf">son avis n° 95 rendu le 11 janvier 2007</a>.
<br /><br />Pasde0deconduite, appuyé par 200 000 signataires, a obtenu en 2006 le retrait de cette disposition d’un projet de loi sur la prévention de la délinquance.
<br /><br />Pasde0deconduite demande solennellement au président de la République et au gouvernement d’abandonner définitivement cet amalgame entre les difficultés psychologiques durant l’enfance et la prédiction d’un avenir délinquant, ceci pour trois raisons : <br /><ol><li>cet amalgame ne repose sur aucune preuve scientifique, </li>
<li>cet amalgame constitue une véritable dérapage idéologique, </li>
<li>cet amalgame est enfin fortement pathogène pour les enfants et leur famille.</li>
</ol>
<p>Le collectif <em>Pasde0deconduite</em>, fort de ses signataires et des organisations qui le composent, engage les autorités à raison garder et à ne pas prendre les bébés et les enfants en otage d’une entreprise politicienne. Le collectif <em>Pasde0deconduite</em> appelle les familles et les citoyens, les professionnels de l’enfance, de la santé, de l’éducation, de l’accueil et du social, appelle aussi les scientifiques de toutes les disciplines concernées à porter cette même exigence.</p>
<ul><li><a href="http://www.liberation.fr/societe/1201364-delinquance-juvenile-faut-il-depister" class="spip_out" rel="external" style="text-decoration: none; ">Lire le chat accordé par Sylviane Giampino à Libération.fr</a>
</li>
<li><a href="http://www.elysee.fr/president/root/bank_objects/Rapport-Bockel-_La_prevention_de_la_delinquance-des-jeunes.pdf" class="spip_out" rel="external" style="text-decoration: none; ">Lire le rapport sur la prévention de la délinquance juvénile (J.M. Bockel - nov. 2010)</a></li>
<li><a href="http://www.pasde0deconduite.org/spip.php?article272">Communiqué original du 4/11</a></li>
</ul>http://clej.blog.free.fr/index.php?post/2010/depistage-bebes-prevenir-delinquance#comment-formhttp://clej.blog.free.fr/index.php?feed/atom/comments/203326Riposte intersyndicale aux "Assises de la prévention de la délinquance juvenile"urn:md5:1f6520dbcea03cda28a3f49b09dde6232010-10-13T17:25:00+02:00adminJustice des mineursjeunessemineurssécurité<a href="http://clej.blog.free.fr/public/pdf/COM-Assises-delinquance-juveline.pdf"><img src="http://clej.blog.free.fr/public/images/orgas-pjj.png" alt="" style="float: right; margin-top: 0; margin-right: 0; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; " /></a>Paris, 13 octobre 2010 — A l’initiative du secrétaire d’Etat à la Justice Jean-Marie BOCKEL se tiennent le jeudi 14 octobre les « Assises de la prévention de la délinquance juvénile ». Les organisations signataires s’étonnent de ce que la prévention de la délinquance ne semble concerner que les mineurs et déplorent que l’intitulé de cette journée soit à nouveau une stigmatisation de la jeunesse, alors que la part des mineurs dans la délinquance reste stable à 18 %.<br /> <div><br />Elles rappellent que la première prévention de la délinquance des mineurs consiste d’abord à intervenir rapidement et de manière adaptée auprès des familles en difficulté et des enfants en danger. Tout au contraire, l’obsession du pénal entraînée par le dogme de « la tolérance zéro » a des incidences considérables sur l’intervention judiciaire en matière de protection de l’enfance : </div><div><ul><li> réduction du temps disponible des magistrats pour le traitement et les convocations pour l’enfance en danger en raison de l’accroissement des déferrements de mineurs en procédure pénale et des pressions pour la réduction des délais de jugement. </li>
<li>« recentrage » des services de la protection judiciaire de la jeunesse sur le pénal, ce qui aboutit à se priver pour les adolescents en danger de la compétence et du savoir-faire de personnel éducatif expérimenté en la matière. </li>
<li>abandon des mesures de protection jeunes majeurs que le ministère de la justice refuse de financer au mépris des décisions des juges des enfants, alors que l’intervention auprès de jeunes parvenant enfin à se saisir des perches tendues grâce à une certaine maturation donne des résultats très positifs en matière de prévention de la délinquance. </li>
</ul>
</div><div>Les organisations signataires soulignent que le rapport préparatoire établi pour ces assises suggère entre autres, le recours à des modes de prise en charge que la majorité gouvernementale a progressivement démantelés depuis des années (lieux de vie, prise en charge jeunes majeurs..) au profit de structures pénales extrêmement coûteuses comme les centres éducatifs fermés et les établissements pénitentiaires pour mineurs. De plus, à la PJJ se poursuit le plan de fermeture des foyers éducatifs, ce qui entraîne un appauvrissement de la diversité des prises en charge.
<br /><br />Elles relèvent que ces assises se tiennent au moment où l’Assemblée Nationale s’apprête à voter dans le cadre de la LOPPSI 2 (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) des dispositions durcissant une nouvelle fois la législation applicable aux Mineurs (création d’une procédure analogue à la comparution immédiate pour le jugement au tribunal pour enfants par exemple). <br />
<br />Elles dénoncent cette opération de communication ne correspondant à aucune volonté politique réelle d’agir pour la prévention et appellent tous les citoyens concernés à se mobiliser pour revenir à une véritable politique de l’enfance.</div><div><strong><em><br />Organisations signataires : SM, SAF, SNEPES-PJJ/FSU, CGT-PJJ, AFMJF</em></strong>. </div><div><br /><a href="http://clej.blog.free.fr/public/pdf/COM-Assises-delinquance-juveline.pdf">-> Télécharger le texte au format PDF</a></div>http://clej.blog.free.fr/index.php?post/2010/riposte-intersyndicale-assises-prevention#comment-formhttp://clej.blog.free.fr/index.php?feed/atom/comments/197142