Collectif Liberté, Egalité, Justice (CLEJ)

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Réclamons un plan d'urgence pour la Justice!

Communiqué du collectif Justice, 20/03/2011. — La manifestation du 29 mars 2011 a constitué une véritable démonstration de force en rassemblant plus de 5000 personnels du Ministère de la Justice et représentant l’ensemble des secteurs de notre service public : Personnels pénitentiaires, de la PJJ, des tribunaux, magistrats et avocats!

Dans une unité rarement égalée, tous ont convergé ensemble vers l’Assemblée Nationale pour faire part aux parlementaires des conditions indignes dans lesquelles la Justice est rendue dans notre pays.

A l’issu de cette manifestation, plusieurs délégations ont été reçues, à la fois par les groupes socialistes et de la majorité présidentielle, ainsi que par le président de la commission des lois. Les organisations signataires ont porté la parole des personnels qu’elles représentent et unanimement demandé aux parlementaires de faire pression sur le gouvernement pour obtenir un PLAN D’URGENCE POUR LA JUSTICE !! [...]

Lire la suite du communiqué (image ci-contre). 

Derriere les faux coupables, les vrais responsables…

Ci-joint le communiqué adopté ce jour par la coordination nationale des organisations de professionnels de la justice, qui dénonce la mutation-sanction du directeur interrégional des services pénitentiaires de Rennes et appelle à la poursuite de la mobilisation dans le monde judiciaire.

Les professionnels mobilisés sont invités à se réunir dans les prochains jours pour exprimer leur opposition à la désignation d'un bouc émissaire dans "l'affaire de Pornic" et pour revendiquer l'adoption d'un plan d'urgence visant à sauver le service public de la justice qui doit notamment inclure des recrutements d'agents titulaires en nombre suffisant.

La coordination appelle à l'organisation, au niveau local, tous les jeudis, de journées d'action en lien avec l'élaboration d'états des lieux dans tous les services et dans toutes les juridictions : rassemblements devant les palais, conférences de presse, visites d'élus... Ces mots d'ordre viennent s'ajouter à ceux déjà lancés mardi : élaboration d'états des lieux + application stricte de la loi sur trois points (pas d'audiences sans greffier, respect de la circulaire Lebranchu sur la durée des audiences, renvoi en formation collégiale des affaires civiles et pénales complexes jusqu'à présent traitées en juge unique). Par ailleurs, deux grandes journées de mobilisation sont programmées les lundi 28 et mardi 29 mars prochains:
  • Lundi 28 mars : réunions et assemblées générales organisées localement pour adopter puis présenter à la presse les états des lieux. 
  • Mardi 29 mars : grande manifestation nationale interprofessionnelle à Paris avec dépôt des états des lieux au ministère de la justice. 

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La mobilisation du 10 février 2011 fera date

Communiqué intersyndical, 11 février —  La journée de mobilisation nationale d’hier fera date : personnels d’insertion et de probation, assistants de service social, éducateurs de la PJJ, greffiers, fonctionnaires, agents, conseillers prud’hommes, magistrats, avocats, policiers et associations de victimes ont exprimé avec force leur révolte face aux accusations sans preuve du président de la République et à la situation désastreuse du service public de la Justice.

Pourtant, hier soir, le président de la République a minimisé le soulèvement du monde judiciaire avec des arguments aussi méprisants que mensongers.

Revenant sur le drame de Pornic, le président de la République a semblé frappé d’amnésie quant à ses propos de la semaine passée : après avoir désigné des coupables au sein du tribunal et du SPIP de Nantes, il prétend aujourd’hui s’en remettre aux rapports d’inspection. Refusant « la fatalité » de ce crime, Nicolas Sarkozy ne doute apparemment pas que des fautes individuelles seront pointées, persistant ainsi dans une logique de pressions inacceptables sur les personnes en charge des inspections.

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Affaire de Pornic: le Manifeste Justice accuse...

MANIFESTE

Mise à jour 9/02/11: APPELS A MOBILISATIONS LE 10 FEVRIER - RASSEMBLEMENT A NANTES 
[CGT - SNEPAP - LDH - SAF - SM]

Communiqué intersyndical, 4 février 2011.Nous, Conseillers d’Insertion et de Probation, Assistants de service social, Directeurs ou Chefs des Services pénitentiaires d’Insertion et de Probation, Magistrats, Educateurs et Fonctionnaires du Ministère de la Justice, Avocats, tenons à faire part de notre stupéfaction face à la mise en cause par le Président de la République et par notre ministre de tutelle, des fonctionnaires de Loire-Atlantique dans l’affaire de Pornic.

Nous accusons ces autorités publiques de tenter de faire porter la responsabilité de ce drame à des professionnels qui dénoncent depuis plusieurs mois un manque de moyens structurel, tout comme le font l’ensemble des services du Ministère de la Justice, pour assurer le suivi des personnes condamnées. Nous accusons le pouvoir exécutif de faire preuve d’une invraisemblable démagogie en faisant croire que la carence dans la prise en charge d’une mise à l’épreuve prononcée pour un outrage à magistrat puisse avoir un lien déterminant avec la commission d’un crime aussi grave.

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Appel unitaire de mars 2010: piqûre de rappel au Garde des Sceaux

13 septembre 2010, communiqué intersyndical.— Le 9 mars 2010, les professionnels du monde judiciaire défilaient unis pour appeler la garde des Sceaux à mettre un terme à la politique de destruction du service public de la Justice et à garantir l’indépendance de l’autorité judiciaire. Force est de constater que le ministère a refusé tout dialogue réel. Le recul annoncé puis démenti sur le projet de réforme de la procédure pénale ne saurait masquer la poursuite à marche forcée de la Révision Générale des Politiques Publiques, qui a pour conséquence la dégradation de la qualité du service rendu au justiciable et des conditions de travail des personnels. 

Lettre au Garde des Sceaux sur la multiplication des atteintes à l’indépendance de magistrats du siège

Syndicat de la Magistrature, 25/08/2010. — Par deux fois en trois mois, deux magistrats du siège sont menacés d’un changement d’affectation au motif de leurs décisions juridictionnelles. Ces mesures de rétorsion s’inscrivent dans un contexte où d’autres magistrats, présidents de Cours d’Assises à Paris notamment, ont été évincés de leurs fonctions à la suite d’un oukase de leur premier président.

Le Syndicat de la Magistrature écrit au garde des Sceaux afin de lui demander de modifier les règles statutaires dans le sens d’une meilleure garantie de l’indépendance des magistrats. 

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Justice en danger, restons mobilisés!

Le 9 mars 2010, les professionnels du monde judiciaire défilaient unis pour appeler le Garde des Sceaux à mettre un terme à la politique de destruction du service public de la Justice et à garantir l’indépendance de l’autorité judiciaire.

Force est de constater que le ministère a refusé tout dialogue réel. Le reculannoncé puis démenti sur le projet de réforme de la procédure pénale ne saurait masquer la poursuite à marche forcée de la Révision Générale des Politiques Publiques, qui a pour conséquence la dégradation de la qualité du service rendu au justiciable et des conditions de travail des personnels. [...] 

Une conférence de presse se tiendra le 14 septembre 2010 à 11 heures afin d’expliciter l’ensemble de ces actions et leurs objectifs. 

Télécharger le communiqué complet (ou cliquez sur l'image)

A Créteil, le président du tribunal brade l’indépendance des juges des libertés

Le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France appellent à un rassemblement le mercredi 16 juin 2010 à 11 heures devant le tribunal de grande instance de Créteil pour soutenir Xavier Lameyre, juge des libertés et de la détention (JLD). 

Ce collègue surnommé « Liberator » par certains services de police et décrit par une certaine presse comme « le magistrat préféré des voyous du 9-4 » a été violemment mis en cause en raison de décisions juridictionnelles qu’il a rendues récemment. Au lieu de le soutenir, sa hiérarchie, cédant aux pressions policières et médiatiques, a annoncé sa décision de l’évincer de ses fonctions et ce, avant même de consulter l’assemblée générale de la juridiction qui doit pourtant être saisie pour avis. C’est d’ailleurs sans états d’âme que le président a fait savoir qu’il fondait cette décision sur les ordonnances prises par ce juge des libertés et de la détention, considérant que « l’importance des critiques et leur écho médiatique, tant dans le monde judiciaire que dans la société, fragilise sa mission et peut porter atteinte à la crédibilité du tribunal ».

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