Communiqué sur SPEPAP-FSU, 20 avril 2011. — «Monsieur le président. C’est une occasion exceptionnelle qui nous rassemble ce jour : il n’est en effet pas courant qu’un mort soit convié à parapher son avis de décès. C’est pourtant bien le choix du ministère et de l’administratio pénitentiaire que de réunir les organisations professionnelles représentatives au Comité Technique Paritaire – Socio-Educatif (CTP-SE) pour participer au vote de l’arrêté qui doit entraîner la disparition de ce comité technique spécial consacré aux Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP). En effet, dans le cadre du renouvellement des instances de dialogue social prévue par la loi du 5 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social et comportant diverses dispositions relatives à la fonction publique, le ministère de la Justice et des libertés a fait le choix, éminemment politique, de supprimer cette instance. [...]»
Détentions
27 avr. 2011
Suppression du comité technique paritaire des SPIP: pour qui sonne le glas?
Par admin le mercredi 27 avril 2011, 13:26
11 mar. 2011
SPIP : le bras d'honneur du ministère
Par admin le vendredi 11 mars 2011, 18:11
- LE MINISTERE ANNONCE LA SUPPRESSION DE LA SEULE INSTANCE NATIONALE DE CONCERTATION POUR LES SERVICES PENITENTIAIRES D’INSERTION ET DE PROBATION !
- PLUS QUE JAMAIS LES PERSONNELS DOIVENT SE FAIRE ENTENDRE !
- RDV le 29 Mars 2011 à Paris !
3 janv. 2011
Non à la suppression du Contrôleur général des lieux de privation de liberté !
Par admin le lundi 3 janvier 2011, 15:04
La commission des lois de l’Assemblée Nationale a adopté mercredi 1er décembre, en première lecture, le projet de loi organique créant la nouvelle fonction de Défenseur des droits. Il devait déjà remplacer le médiateur de la République, le défenseur des enfants, la Commission Nationale de la Déontologie de la Sécurité et la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE). La commission des lois lui a également confié la mission de « contrôler les conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté » jusqu’alors assurée par le Contrôleur Général des Lieux de Privation de Liberté. Les organisations signataires tiennent à exprimer leur plus grande défiance vis-à-vis de la dilution de cette autorité dans le défenseur des droits considérant qu’elle est de nature à compromettre l’avancée des droits des personnes privées de liberté par décision judiciaire ou administrative.
28 sept. 2010
Lettre ouverte du SNEPAP-FSU à la Garde des Sceaux
Par admin le mardi 28 septembre 2010, 20:43
C'est avec une certaine satisfaction que le SNEPAP-FSU a pris connaissance, à travers le titre d'un article du Monde en date du 21 septembre 2010, de votre volonté de placer « la libération conditionnelle au cœur de la lutte contre la récidive ». Si, en tant que professionnels du champ de l'application des peines, nous sommes convaincus de la pertinence et de l'efficacité de cette mesure, nous ne pouvons que déplorer qu'elle soit depuis des années en perte de vitesse. Il s'agit sans doute là de l'effet de campagnes médiatiques tendant à la faire passer pour une mesure de clémence ou encore à mettre en cause la responsabilité de magistrats ayant pris la décision de placer un condamné sous ce régime.
20 sept. 2010
Réforme de la loi de 1990: signez l'Appel contre les soins sécuritaires
Par admin le lundi 20 septembre 2010, 13:50
15 septembre 2010 - Collectif "Mais c'est un homme..." — Les politiques sociales et sanitaires, les lois récentes et à venir transforment nos représentations: les soins y deviennent un marché concurrentiel et la « folie » y est représentée comme un état forcément dangereux. Il est douloureux pour nous, et pourtant fondamental dans la période que nous vivons, d’avoir à rappeler que ce qu’on appelle un « fou », est d’abord un homme !
Après la loi « HPST » qui organise la concurrence entre public et privé lucratif pour les missions de service public, vient le « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge » (modifiant une loi de 1990), qui est l’application attendue du discours du président de la République du 2 décembre 2008.
Ce projet fait du « soin sans consentement » le modèle du soin psychique. Il maintient l’exception française en Europe d’une loi spécifique pour le traitement sous contrainte en psychiatrie, sans qu’un juge intervienne dans l’autorisation de cette privation de liberté. En posant le principe d’un soin sous contrainte imposable tant à l’hôpital qu’au domicile du patient, il y ajoute l’atteinte à la vie privée. Ainsi, les patients, fichés et contraints, se verraient enfermés dans une véritable trappe psychiatrique : considérés à vie comme des malades mentaux potentiellement dangereux.
9 juin 2010
Vigiles partout, éducs nul part
Par admin le mercredi 9 juin 2010, 01:36
-> Lire la suite en PDF : http://www.cgtpjj.fr/2010/t2_vigiles_0610.pdf
7 janv. 2010
Le Guide du militant de la CGT Pénitentiaire
Par admin le jeudi 7 janvier 2010, 13:43
La CGT Pénitentiaire vient d'éditer « Guide du militant », une mine d’informations sur la constitution d’un syndicat local, sur les Comités Techniques Paritaires, sur les écrits syndicaux, etc… Nous vous invitons à le lire et à le conserver précieusement en vue des luttes actuelles et à venir.