Collectif Liberté, Egalité, Justice (CLEJ)

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Dépistage des bébés agités pour prévenir la délinquance: c’est encore et toujours non!

Communiqué de presse du 4/11/2010. — Le collectif Pasde0deconduite apprend que, dans le cadre d’un rapport sur la prévention de la délinquance juvénile remis au président de la République, M. Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la justice, préconise à nouveau un "repérage précoce" des troubles du comportement chez l’enfant, indiquant que cette "vulnérabilité pourrait être repérée chez les petits entre 2 et 3 ans", en faisant référence à un projet d’avis du Conseil économique et social de février 2010 favorable à "un dépistage plus précoce des troubles mentaux des enfants et adolescents".

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Plaidoyer pour le respect des valeurs fondamentales et l’éthique des soins en psychiatrIe

(Tribune de Claude Louzon). Depuis près de dix ans, la droite au pouvoir déploie une politique de la peur et multiplie les lois liberticides qui égrènent invariablement « dangerosité », « classes dangereuses », « mesures de sûreté ». Se bâtit ainsi une société de surveillance et une justice d’élimination. Le discours de Grenoble n’en est qu’une confirmation supplémentaire. Hier les immigrés et les jeunes, aujourd'hui les Roms et les gens du voyage, demain les « malades mentaux ». Revenons sur cette dernière « catégorie » de « population à risque » déjà ciblée par Nicolas Sarkozy en 2005. Ciblons donc à notre tour le Projet de loi déposé à l’Assemblée Nationale le 5 mai dernier et contre lequel «Mais c’est un homme… L’appel contre les soins sécuritaires» engage une large opposition radicale et invite à une solution alternative. (...) 

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-> Un débat (Parlementaires, usagers, professionnels, citoyens) s'organise le 9 novembre de 17 à 21h à la mairie du 2ème arrondissement de Paris, à l'initiative du collectif "Mais c'est un homme".

La FSU exige la relaxe pure et simple de deux militants

La FSU, tient à exprimer son indignation face aux poursuites en justice de militants, de citoyens qui s'engagent dans des opérations non-violentes et symboliques, pour dénoncer l'impunité de l'Etat d'Israël et son refus de respecter le droit international.

La FSU est elle-même engagée pour la paix, la justice, le droit des peuples palestinien et israélien à vivre en paix et le respect du droit international. 

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Riposte intersyndicale aux "Assises de la prévention de la délinquance juvenile"

Paris, 13 octobre 2010 — A l’initiative du secrétaire d’Etat à la Justice Jean-Marie BOCKEL se tiennent le jeudi 14 octobre les « Assises de la prévention de la délinquance juvénile ». Les organisations signataires s’étonnent de ce que la prévention de la délinquance ne semble concerner que les mineurs et déplorent que l’intitulé de cette journée soit à nouveau une stigmatisation de la jeunesse, alors que la part des mineurs dans la délinquance reste stable à 18 %.

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La LOPPSI 2 décryptée par le CLEJ

CLEJ, 4 octobre 2010. — Le projet de "loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure" (dite "LOPPSI 2") sera bientôt examiné en deuxième lecture à l'Assemblée nationale (*). 

Ce fourre-tout législatif contient de nombreuses dispositions qui heurtent les principes démocratiques et menacent les libertés individuelles. Le Collectif Liberté Egalité Justice (CLEJ) - qui regroupe depuis 2007 une vingtaine d'organisations politiques, associatives et syndicales - s'oppose fermement à cette nouvelle régression sécuritaire. 

Dans cette perspective, le CLEJ a rédigé un document de synthèse en 24 points décrivant de manière claire et précise les principales dispositions de ce projet de loi (tel qu'adopté par le Sénat le 13 septembre). 

URL du document : http://clej.blog.free.fr/public/pdf/LOPPSI2-synthese.pdf

(*) Suite au report de l'examen du texte à l'Assemblée à la fin du mois de novembre, le CLEJ reporte sa conférence de presse, prévue le 6 octobre, à une date ultérieure. 

Lettre ouverte du SNEPAP-FSU à la Garde des Sceaux

Madame La Ministre de la Justice et des Libertés,

C'est avec une certaine satisfaction que le SNEPAP-FSU a pris connaissance, à travers le titre d'un article du Monde en date du 21 septembre 2010, de votre volonté de placer « la libération conditionnelle au cœur de la lutte contre la récidive ». Si, en tant que professionnels du champ de l'application des peines, nous sommes convaincus de la pertinence et de l'efficacité de cette mesure, nous ne pouvons que déplorer qu'elle soit depuis des années en perte de vitesse. Il s'agit sans doute là de l'effet de campagnes médiatiques tendant à la faire passer pour une mesure de clémence ou encore à mettre en cause la responsabilité de magistrats ayant pris la décision de placer un condamné sous ce régime.

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Trois militants convoqués suite à la manif du 4 septembre à Cannes

Trois militants ont été convoqués jeudi 16 septembre au commissariat de Cannes — M. Henri Rossi (LDH),  M. Hervé LAVISSE ( Parti de Gauche ) et  M. Dominique HENROT ( FSU ) — suite à la manifestation du 4 septembre initiée par la LDH et soutenue par de nombreuses organisations, syndicats et partis politiques. 
En prévision de cette mobilisation, un collectif s’était constitué à Cannes pour envisager d’organiser un rassemblement dans cette ville. L’ensemble des organisations étant en accord avec cette initiative, le responsable local de la LDH, Henri ROSSI, a adressé une demande d’autorisation de manifester en direction du Sous-Préfet de Grasse. Cette demande co-signée par Hervé LAVISSE du Parti de Gauche et Dominique HENROT de la FSU a été expédiée en temps voulu aux services de la Sous Préfecture.

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Réforme de la loi de 1990: signez l'Appel contre les soins sécuritaires

15 septembre 2010 - Collectif "Mais c'est un homme..." — Les politiques sociales et sanitaires, les lois récentes et à venir transforment nos représentations: les soins y deviennent un marché concurrentiel et la « folie » y est représentée comme un état forcément dangereux. Il est douloureux pour nous, et pourtant fondamental dans la période que nous vivons, d’avoir à rappeler que ce qu’on appelle un « fou », est d’abord un homme !

Après la loi « HPST » qui organise la concurrence entre public et privé lucratif pour les missions de service public, vient le « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prise en charge » (modifiant une loi de 1990), qui est l’application attendue du discours du président de la République du 2 décembre 2008. 

Ce projet fait du « soin sans consentement » le modèle du soin psychique. Il maintient l’exception française en Europe d’une loi spécifique pour le traitement sous contrainte en psychiatrie, sans qu’un juge intervienne dans l’autorisation de cette privation de liberté. En posant le principe d’un soin sous contrainte imposable tant à l’hôpital qu’au domicile du patient, il y ajoute l’atteinte à la vie privée. Ainsi, les patients, fichés et contraints, se verraient enfermés dans une véritable trappe psychiatrique : considérés à vie comme des malades mentaux potentiellement dangereux.

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Appel unitaire de mars 2010: piqûre de rappel au Garde des Sceaux

13 septembre 2010, communiqué intersyndical.— Le 9 mars 2010, les professionnels du monde judiciaire défilaient unis pour appeler la garde des Sceaux à mettre un terme à la politique de destruction du service public de la Justice et à garantir l’indépendance de l’autorité judiciaire. Force est de constater que le ministère a refusé tout dialogue réel. Le recul annoncé puis démenti sur le projet de réforme de la procédure pénale ne saurait masquer la poursuite à marche forcée de la Révision Générale des Politiques Publiques, qui a pour conséquence la dégradation de la qualité du service rendu au justiciable et des conditions de travail des personnels. 

Vigiles dans un foyer de Pantin: la PJJ fait marche arrière

15 septembre 2010. (SNPES-PJJ/FSU CGT-PJJ UNSA-SPJJ SNP) — Face à la mobilisation le directeur de la PJJ revient à la raison ! Les organisations professionnelles de la PJJ réunies en intersyndicale pour combattre le projet de mise en place d’une expérimentation en Seine St Denis (cf. le tract commun) ont été reçues par le directeur de la PJJ le 14 septembre à 17 heures. Monsieur CABOURDIN, détenteur de premières statistiques des incidents sur le territoire et plus particulièrement à la lumière du recensement effectué par la DIR Ile de France reconnait que PANTIN n’est pas forcément le lieu adéquat pour cette expérimentation. Mieux : le directeur de la PJJ choisit de donner le temps au groupe de travail pour transmettre ses premières conclusions. Il décidera alors de la mise en œuvre ou pas d’une expérimentation de ce type. 

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